Tout a commencé vers 1960. À cette époque, le Dr Pierre Tubéry et son épouse le Dr Anne-Marie Tubéry-Crauzes exercent dans un dispensaire au Cameroun. Ils recueillent les témoignages de plusieurs Européens guéris en quelques semaines d’hépatites sévères grâce au Desmodium adscendens.
Il existe plusieurs espèces de desmodium mais aucune n’a les vertus thérapeutiques du Desmodium adscendens, plus concentré en principes actifs. En effet, il contient des alcaloïdes (dont l’isovitexine), des saponines, des anthocyanes et des flavonoïdes.
En France, la première guérison spectaculaire a été observée en 1973. Une jeune fille de 18 ans, souffrant d’une hépatite virale sévère, a vu sa maladie régresser en 8 jours grâce à une décoction de desmodium : l’ictère (jaunisse), les nausées et les maux de tête ont disparu, les transaminases sont passées de 700 unités à 36 unités. Rapidement, le remède s’est imposé comme le traitement naturel le plus efficace pour lutter contre les agressions que subit le foie, qu’elles soient virales ou chimiques, notamment suite à une intoxication alcoolique ou médicamenteuse.
C’est Olivier Heard, de la faculté de pharmacie de Tours qui, en 1994, a réussi à expliquer le fonctionnement du Desmodium adscendens : il agit comme un protecteur de la cellule hépatique.
De nombreux essais cliniques ont aussi confirmé l’action de la plante, non seulement pour les troubles hépatiques, mais aussi pour ses 2 autres indications majeures : la chimiothérapie (permet de mieux supporter les effets secondaires de la chimiothérapie) et les allergies (soulage l’asthme et les allergies). Notons que selon toutes les études toxicologiques et pharmacologiques, il n’y a aucun effet secondaire. Même sur des traitements de plus de 6 mois.